Cet été, notre équipe s’est déplacée à travers tout le territoire de notre organisme afin d’acquérir des données et de sensibiliser les citoyens aux espèces exotiques envahissantes.
Plusieurs actions ont alors été entreprises. En territoire public, nous faisions une caractérisation des colonies et en territoire privé, nous allions rencontrer les citoyens. Avec l’accord de ceux-ci, nous récoltions aussi de précieuses données sur les colonies présentes sur leur terrain. Nous recherchions principalement deux espèces reconnues comme étant envahissantes : la Renouée du Japon et le Roseau commun.
En sillonnant les rues du territoire, c’est moins de 10 colonies de Roseaux commun qui ont été trouvées dans quelques villages de la Haute-Côte-Nord, et à notre grand étonnement, c’est plus de 200 colonies de Renouée du Japon qui ont été repérées, et ce, dans tous les villages et communautés autochtones du territoire.
L’acquisition de ses connaissances nous permettra éventuellement d’être en mesure de mettre en place un plan d’éradication dans les endroits où ces plantes peuvent devenir une menace sérieuse pour les milieux naturels.
La renouée et le roseau ne sont toutefois pas les seuls envahisseurs connus sur le territoire ; il y a aussi le Myriophylle à épis. Cette plante aquatique est présente dans seulement deux de nos lacs, soit le Lac Jérôme et le Lac Gobeil.
Notre équipe a donc fait une tournée des chalets au Lac Gobeil pour sensibiliser les riverains et leur faire connaitre les mesures à prendre pour ne pas propager cette plante dans les autres plans d’eau du territoire.Nous en avons aussi profité aussi pour parler de l’importance d’utiliser des produits ménagers écologiques. Nous avons aussi profité de la Traversée du lac Gobeil pour y donner informations et présentations, ainsi que de fournir une station de lavage aux participants ayant des embarcations.