Les agriculteurs nord-côtiers se mobilisent pour cultiver des cours d’eau en santé est un programme de sensibilisation des agriculteurs de la Côte-Nord à la préservation des cours d’eau par l’adoption et le maintien de bandes riveraines adéquates. Cette première année s’inscrit dans un projet de trois ans.
Les bandes riveraines agricoles de la Côte-Nord, tout comme celles présentes ailleurs au Québec, doivent respecter une largeur minimale afin d’éviter plusieurs inconvénients liés à la perte de sol, de nutriments et de pesticides dans les cours d’eau avoisinants. Toutefois, il n’est pas toujours évident pour les agriculteurs ou même pour les experts du domaine de bien visualiser à l’œil nue les limites réglementaires des bandes riveraines à adopter. C’est pourquoi l’OBVHCN propose une délimitation de haute précision pour les agriculteurs désireux de préserver la santé de leurs cours d’eau.
Ce projet est d’autant plus pertinent que la réglementation entourant les bandes riveraines agricoles est présentement dans un processus de transition, rendant son adoption plus laborieuse. L’OBVHCN désire donc vulgariser ces informations auprès des agriculteurs en leur partageant les renseignements les plus à jour à ce sujet. L’objectif est aussi de provoquer un effet d’entraînement qui incitera de plus en plus d’agriculteurs à prendre les mesures nécessaires à la protection des cours d’eau, et ainsi, de faire de la Côte-Nord une région exemplaire en la matière.
Pour cette première année du projet, deux agriculteurs ont été rencontrés afin de perfectionner la méthode utilisée. En effet, les bandes riveraines ont été délimitées au centimètre près, photographiées des airs par drone et cartographiées par géoréférencement. Les agriculteurs participants ont ainsi la chance d’obtenir un rapport personnalisé accompagné de photos et de vidéos aériennes de leurs terres. Davantage d’agriculteurs nord-côtiers seront rencontrés lors des deux années à venir afin de mettre en application cette méthode novatrice.
La réalisation du projet n’aurait pas été possible sans la contribution financière du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) via le programme Prime-Vert volet 2 et le support financier de l’Union des producteurs agricoles (UPA) Capitale-Nationale-Côte-Nord.
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